Mon code déontologie
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Définition du rôle de thérapeute psycho-corporel
Sa pratique vise à accompagner son client/patient vers :
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Un niveau d'individualisation plus harmonieux grâce à une meilleure utilisation de son capital émotionnel, sensitif, intellectuel, psychique, physique, créatif et relationnel.
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Une perception et une compréhension plus grandes des rapports entre son monde intérieur et le monde extérieur.
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Une sensibilisation aux fonctionnements qui le font souffrir en vue d'y substituer des fonctionnements plus adéquats, ce qui aura pour conséquence d'atténuer, voir supprimer sa souffrance ou son mal-être.
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L’exploration de sa personne en ce qu'elle a d'unique et de singulier.
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Une meilleure estime de soi, un nouveau sentiment d'appartenance et de maîtrise de sa vie dans un rapport à soi-même plus pacifié.
2. Secret professionnel et devoir de discrétion
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Secret professionnel absolu pour la totalité de ce que le patient révèle au praticien dans l'exercice de sa profession.
3. Indépendance idéologique et morale
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Les appartenances et influences idéologiques, politiques, religieuses ou autres du praticien et du patient ne doivent en aucun cas parasiter ou interférer la pratique professionnelle. Chacun bénéficiant d'une indépendance idéologique et morale.
4. Indépendance technique
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Le praticien doit assurer son indépendance dans la mise en œuvre de ses méthodes et pratiques thérapeutiques.
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Il n'autorise pas les personnes non compétentes à influencer ses choix méthodologiques et ses formes d'accompagnements.
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Le praticien est garant des conditions morales et matérielles de travail nécessaires au bon exercice de sa pratique, afin de ne point entraver la qualité du processus thérapeutique, ou altérer la relation avec le client.
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Le praticien ne peut décréter, exiger, ordonner à un client de cesser ou renoncer à d'autres consultations, soins ou pratiques. Le praticien s'engage à ne jamais conseiller l’arrêt d’un traitement médical et à ne pas faire de pratique illégale de la médecine.
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Toutefois, le praticien peut estimer que sa forme d’accompagnement est incompatible avec les soins, les pratiques ou les consultations en question. Dans ce cas de figure, il pourra mettre un terme à la relation thérapeutique après avoir argumenté son choix auprès de son client.
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Le praticien professionnel fixe lui-même ses honoraires en conscience.
5. Compétences professionnelles et perfectionnement
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Le praticien doit pratiquer son art avec compétence et dans le souci rigoureux de l’éthique et du respect de la personne humaine.
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Le praticien professionnel doit veiller à actualiser ses connaissances pratiques en se tenant informé des recherches et des avancées dans son domaine d'applications – ce qui suppose une formation continue permanente.
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Le praticien professionnel participe régulièrement, et tout au long de sa pratique professionnelle, à un cadre de supervision et de contrôle de sa pratique par un tiers qualifié.
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Le praticien aura recours aux avis des personnes compétentes concernant un client en fonction de son état physique et mental et des limites de ses aptitudes.
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Le praticien est tenu d’utiliser avec ses clients, les approches, techniques et outils du domaine de la relation d’aide qu’il maitrise.
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Le praticien est passé lui-même par un processus d’accompagnement distinct de sa formation, bien qu’elle y participe fondamentalement.